Saint-Micaud est situé sur des terres fréquentées bien avant l’ère chrétienne puisque les hommes préhistoriques ont laissé de nombreux outils en cette large vallée où filent désormais les TGV. De plus, un vestige particulièrement imposant du néolithique se dresse à proximité de la mairie : un menhir de 15 tonnes et d’une hauteur 6,35 mètres. Classé au titre des Monuments historiques, il s’affiche également sur le papier à en-tête de la commune et l’association des seniors s’en est inspirée pour se baptiser le Club du menhir.
Une dizaine d’éleveurs, deux entreprises de matériels agricoles, des artisans du bâtiment, des gîtes touristiques, un paysagiste et même une créatrice d’objets décoratifs voués à l’univers des sorcières et des lutins constituent l’activité économique.
Plutôt rare dans un village de 270 habitants, Saint-Micaud compte un Centre communal d’action sociale (CCAS) qui, lui aussi, atteste d’un vénérable passé historique, car il est l’héritier du « Bureau de bienfaisance » porté sur le testament rédigé le 14 mars 1737 selon les souhaits de François Dejean, alors curé de Saint-Micaud. En l’église, on célèbre toujours des messes en sa mémoire. En dessous de l’édifice religieux, en contournant le haut rideau d’arbres, on peut voir le château privé construit au XVIIIe siècle. Les randonneurs qui participent notamment à la marche organisée le 1er mai par le Comité des fêtes apprécient de découvrir, pas après pas, différents points de vue sur ces architectures qui se dévoilent au gré de ce village de la « Pierre aux fées ».
Le maire : Sébastien CIRON