Ils présentent un corps principal composé d’un rez-de-chaussée et d’un étage, et d’une aile en retour d’équerre, élevée avec un seul niveau. Ce type d’édifice s’adapte généralement à un terrain exigu, mais ce n’est pas toujours le critère décisif.
Ce modèle a eu beaucoup de succès sous le Second-Empire, particulièrement en Autunois : la fonction municipale a tendance à dissimuler la fonction scolaire derrière la mairie.
BURGY ; CHASSELAS ; MESSEY-SUR-GROSNE ; MOROGES ; MARCILLY-LES-BUXY ; TRAMAYES ; SAINT-MARTIN-EN-BRESSE (PERRIGNY)
Aucun sous-type ne peut être envisagé ici, si l’on met à part le cas isolé de l’école de Perreuil avec son préau-galerie ouvert sur la façade sud de l’aile.
Il faut signaler aussi l’implantation de la mairie-école de Burgy, parallèle à la rue (terrain exigu), qui met ainsi en exergue l’aile scolaire et ses arcades. Le terrain a aussi imposé à l’ancienne école de filles de Tramayes un important niveau de soubassement permettant d’y aménager les préaux voûtés.
Le corps principal accueille la mairie au rez-de-chaussée et le logement à l’étage ; toutefois, à Burgy et à Moroges, la cuisine est établie au rez-de-chaussée.
L’aile ne comporte jamais d’étage à l’origine ; celui de Chasselas est une adjonction postérieure. A Marcilly, les combles prévus pour l’aménagement d’un dortoir, prennent l’importance d’un étage.
Dulac a généralement opté pour l’éclairage bi-latéral des classes, à l’exception des écoles de Marcilly et Moroges dont les façades au nord restent aveugles.
Conçue pour une école de hameau plus modeste, l’école de Perrigny (commune de Saint-Martin-en-Bresse) présente la particularité d’un bâtiment d’habitation sans étage, la partie scolaire (classe et préau) prenant donc plus d’importance ; dernier édifice scolaire de Dulac, c’est aussi le seul (au pays de la brique !) doté d’arcades totalement en pierre de taille.
CHASSELAS