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Ce qu’il faut développer chez l’enfant de nos campagnes…

« Mais ce qu’il faut surtout développer chez l’enfant de nos campagnes, c’est l’amour du travail et de l’ordre, le désir de ne pas abandonner cette terre que ses parents cultivent, la volonté de s’y attacher plus encore et d’y faire ce que ses pères n’ont pu réaliser, faute d’instruction… Lorsque l’encombrement de toutes les carrières en rendrait l’accès de plus en plus difficile, lorsque les nécessités de la vie de plus en plus impérieuses montreront la médiocrité et l’insuffisance des emplois salariés et les dangers de vivre sans rien faire, nous verrons l’industrie agricole s’organiser et cette profession de laboureur, si dédaignée aujourd’hui, deviendra peut-être une des plus recherchées et des plus honorées… La République est un gouvernement de liberté, de justice, d’ordre, de paix et d’union, ouvert à toutes les bonnes volontés sincères et désintéressées… »

[Discours prononcé à l’occasion d’un concours agricole à Mont-Saint-Vincent, 23 août 1891]

Portrait du républicain véritable

« Sa vie a une unité de direction remarquable… Son attitude reste toujours la même, ses convictions, sa foi républicaine ne sont pas entamées. La médiocrité, l’isolement ne l’effraient pas, il les préfère hautement aux brillantes situations achetées par des capitulations de conscience… Il est l’homme ne songeant qu’à réaliser les réformes si longtemps demandées et à faire aimer la République… Il ne veut que des réformes sérieuses et pratiques. Travailleur solide, citoyen dévoué, il n’a pas de défaillances, il paie toujours de sa personne jusqu’à son dernier jour… Nos adversaires même s’inclinent devant son honnêteté indiscutable et indiscutée, sa vie publique et sa vie privée sont sans taches… »

[Discours prononcé aux funérailles de Jules Flochon, conseiller général du canton de Sennecey-le-Grand, 22 décembre 1881]