L’Ecomusée Creusot Montceau propose une sélection d’expositions à l’itinérance à titre gratuit aux associations, collectivités territoriales ou structures culturelles.
Murs/murs
Trois vidéos de témoignages collectés sur le territoire par la compagnie Zumbó avec l’aide précieuse de la Baraque TV :
- volet 1 : les migrations d’hier sur les parcours de migrations sur notre territoire au 20e siècle
- volet 2 : les migrations d’aujourd’hui qui retrace les parcours de vies de migrants arrivés récemment sur le territoire
- volet 3 : intitulé Migrations… et demain ?, ce volet croise les regards des parcours migratoires de différentes périodes avec une mise en perspective historique
Corps de migrants
Une exposition qui croise les témoignages écrits et imagés de migrants réalisés par Hanicka Andres et les estampes xylogravées des membres de l’Atelier du Coin de Montceau qui, par le thème de la main, rappellent les gestes pratiqués par les populations vers leur nouvelle destination.
Citoyennes !
Deux vidéos de témoignages de femmes engagées de notre territoire collectés par la compagnie Zumbó et des portraits xylogravés de femmes connues et anonymes de l’Atelier du Coin de Montceau qui révèlent des valeurs à la fois universelles et liées à notre territoire. Derrière sa caméra la Compagnie Zumbó cherche à mettre en lumière des histoires de vie de femmes engagées du territoire, tous milieux confondus -associatif, syndicaliste, politique, éducatif, sportif, artistique.
- volet 1 : il comprend 9 portraits sont présentés dans le 1er volet avec des profils de femmes engagées qui vivent au Creusot, à Montceau, à Montchanin et Ecuisses, les axes urbains du territoire. Au départ, la recherche a été menée au niveau des deux villes-centres : Le Creusot et Montceau.
- volet 2 : il présente 9 portraits de femmes qui vivent dans les communes suivantes : Lucenay-l’Eveque, Saint-Berain-sous-Sanvignes, Sassangy, La chapelle-sous-Uchon, Sanvignes, quartier de la Saule à Montceau, Le Creusot, Paray-le-Monial, Marmagne.
L’objectif du deuxième volet est de refléter la dimension rurale prédominante de la communauté urbaine, territoire à 80 % rural dès sa création. Cette deuxième opération de collectes de témoignages filmés de femmes engagées révèle la perméabilité entre ruralité et urbanité, entre le périmètre du territoire et ses abords, dès lors qu’il s’agit d’histoires de vies.
Carnets de voyages de François Bonhommé, peintre de l’industrie
L’Ecomusée met à la disposition des personnes et organismes intéressés une exposition itinérante réalisée à partir de reproductions photographiques d’œuvres de François Bonhommé, modulable selon la place disponible et les thèmes choisis.
François BONHOMMÉ (1809-1881)
Né à Paris, originaire d’un milieu modeste, il entre à l’école des Beaux-Arts en 1828 ; il travaille à l’atelier d’Horace Vernet et à celui de Paul Delaroche.
En 1837 il réalise des dessins et peintures des forges d’Abainville et affirme un intérêt pour les sujets industriels.
Boigues, responsable des forges de Fourchambault, homme politique, fondateur du futur Comité des forges et beau-père d’Adolphe Schneider, cherche un peintre pour représenter son usine. Il s’adresse à Delaroche qui lui conseille Bonhommé. Après les forges d’Abainville et de Fourchambault, Bonhommé commence à mériter son surnom : « le forgeron ».
Ses peintures sont régulièrement présentes aux Salons et parfois aux expositions universelles. Bien que des critiques louent la modernité des sujets, le public est peu réceptif à ce regard novateur.
Bonhommé a affiché des convictions républicaines. Il participe en combattant aux journées de juillet 1848 et restera toute sa vie sensible aux conditions de vie des ouvriers dont il réalise de nombreux dessins pour un ouvrage, Les Soldats de l’industrie, qui restera inachevé. Proche des idées des saint-simoniens il croit au progrès, comme certains des industriels pour lesquels il travaille.
Le transport et l’assurance des panneaux d’exposition sont à la charge de l’emprunteur.