Habitat, aménagements de l’espace public, gestion des déchets, eau, mobilités…, l’action de la communauté urbaine est pleinement inscrite dans le quotidien de ses habitants. Parce que les pratiques de vie changent, parce que la transition écologique n’est plus une option politique, parce que les populations qui cherchent à quitter les métropoles sont attentives tant au cadre de la vie qu’à la qualité de service, la communauté urbaine doit pleinement accompagner ces mutations.
La politique communautaire doit ainsi répondre aux enjeux, aux besoins et aux nouvelles pratiques du quotidien :
- En proposant un habitat de qualité, rénové et durable qui permettra aux habitants de mieux réinvestir les centres-villes et centres-bourgs, de limiter l’étalement urbain, et favorisera le pouvoir d’achat.
- En pensant les espaces publics comme des lieux de rencontre, sûrs pour toutes et tous, des lieux de vie à investir, en redonnant sa place à la nature en ville, en respectant la biodiversité, en valorisant le patrimoine naturel des 34 communes du territoire.
- En accompagnant les formes de déplacement alternatives à la voiture, encore reine sur le territoire, par un réseau de transport adapté et respectueux de l’environnement, en favorisant la pratique du vélo et l’intermodalité.
- En s’engageant sur la gestion des ressources naturelles, et notamment de sa ressource en eau, en accompagnant le développement d’une consommation responsable et en rationalisant sa politique de gestion des déchets.
L’innovation devra guider les projets dans l’ensemble de ces domaines de la transition : écologie, aménagement, mobilité…
4 priorités seront poursuivies dans le champ des transitions :
L’habitat et les aménagements urbains contribuent à développer la qualité du cadre de vie que le territoire offre à ses habitants. Ils représentent également des vecteurs d’attractivité afin d’attirer de nouvelles populations dans les communes.
L’intervention de la communauté urbaine en la matière tient compte de la diversité qui caractérise le territoire, à travers les deux villes centres, les pôles relais et les communes
rurales.
La communauté urbaine agit à la fois en direct sur des projets d’investissement et de l’accompagnement, mais aussi au travers de la mobilisation de dispositifs permettant d’avoir un effet levier pour susciter la réalisation de projets par d’autres opérateurs publics et privés.
11 actions :
- Mettre en œuvre une nouvelle Opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH), pour permettre la réhabilitation énergétique, la lutte contre l’habitat indigne et l’adaptation au vieillissement.
- Engager une OPAH « renouvellement urbain » (OPAH RU), pour, en complémentarité avec l’OPAH, intervenir de manière ciblée sur des ilots prioritaires dans le cadre du traitement des ilots urbains dégradés sur les villes centres.
- Poursuivre les acquisitions foncières sur les îlots prioritaires dans le cadre du traitement des îlots urbains dégradés, par le biais notamment de l’établissement public foncier.
- Conduire à son terme la démarche BIMBY qui vise à réhabiliter ou à construire de
nouveaux logements dans une logique de densification. - Poursuivre l’aide aux bailleurs, à travers des contractualisations (notamment
avec l’OPAC), pour la démolition, réhabilitation et la construction de logements. - Définir et faire vivre les politiques d’attribution de logements locatifs sociaux et les politiques de peuplement du parc HLM.
- Accompagner le projet de rénovation urbaine du quartier Harfleur, dans le cadre du PNRU 2.
- Réaliser l’aménagement de lotissements communautaires (Perrecy-les-Forges et Mary).
- Aménager les villes centres, pour conforter leur rôle structurant pour le territoire et pour son attractivité globale, notamment sur les secteurs du Plessis ou du Magny à
Montceau, et de Foch-Verdun ou de Mach 2 au Creusot. - Aménager les communes dites « pôles relais », pour soutenir leur rôle de maillage
territorial et de structuration de proximité du territoire avec plusieurs projets portés
à Blanzy, Le Breuil, Génelard, Montchanin, Sanvignes, Saint-Vallier et Torcy. - Réaliser des aménagements d’espaces publics sur les différentes communes du territoire.
Se déplacer au quotidien, irriguer les 34 communes, rendre les grands centres urbains accessibles et faciliter l’ouverture aux autres territoires, les mobilités représentent un enjeu important.
La communauté urbaine intervient sur l’ensemble des modes de déplacement soit directement (transports en commun, vélo) ou indirectement (grandes infrastructures routières et ferroviaires) pour assurer la poursuite des transitions engagées depuis plusieurs années sur le territoire en matière de déplacements et mobilité.
11 actions :
- Poursuivre le soutien de la communauté urbaine à la RCEA portée par l’État.
- Agir en faveur de la réalisation de l’interconnexion TGV-TER en gare TGV dans le cadre de la VFCEA.
- Conforter la place des transports urbains dans le cadre du renouvellement de la
délégation de service public du réseau de transports urbains. - Améliorer la desserte de la gare TGV par les transports urbains.
- Maintenir la gratuité des transports scolaires sur le mandat.
- Définir et mettre en œuvre un programme de renouvellement de la flotte de bus urbains en favorisant le recours à de nouvelles énergies.
- Poursuivre la mise en accessibilité des arrêts de transports urbains et la sécurisation des arrêts de transports scolaires.
- Réaliser l’aménagement de l’Eurovélo 6 de Saint-Laurent-d’Andenay à Saint-Vallier.
- Porter des aménagements cyclables et la mise en place d’équipements dans le cadre
de la mise en œuvre du schéma directeur cyclable. - Assurer la valorisation et l’accompagnement à la pratique du vélo.
- Poursuivre la mise en conformité et l’harmonisation du jalonnement.
L’eau n’est pas un bien comme les autres. Sa préservation, rendue de plus en plus urgente par le changement climatique, doit appeler l’attention, a fortiori sur un territoire qui dispose de ressources en eau issues, pour l’essentiel, d’eaux de surface.
Cette attention passe à la fois par une sécurisation de la ressource en amont mais aussi par la qualité et la performance de ses systèmes d’assainissement, pour collecter, traiter et rejeter ce qui doit l’être et de manière exemplaire.
7 actions :
- Mettre en œuvre le programme d’actions permettant d’assurer la protection de la ressource en eau, notamment sur le secteur de la Sorme et au Nord du territoire.
- Réaliser les aménagements de mise en conformité des barrages de production d’eau potable (Sorme, Saint-Sernin-du-Bois, Pont d’Ajoux) et organiser le programme de rénovation du reste du dispositif.
- Définir et réaliser les aménagements de sécurisation de l’usine de production d’eau
potable de la Sorme et poursuivre le renouvellement des matériels. - Réaliser les études de zonage d’eau potable permettant de définir les niveaux de service et disposer d’une prospective sur la distribution.
- Poursuivre la rénovation du réseau d’eau potable et définir les projets d’extension de réseaux au regard des évolutions du territoire.
- Engager les chantiers de rénovation des réseaux et systèmes d’assainissement dans le cadre des schémas directeurs.
- Renouveler et entretenir les réseaux d’assainissement, d’eaux pluviales et conforter les ouvrages de défense incendie.
La gestion des déchets est un secteur en pleine évolution : sur le plan environnemental, réglementaire, technique, et des échelles de prise en compte de ce sujet. Il vient interroger tant nos modes de consommation que nos réflexes de tri ou la valorisation des déchets.
Ainsi, la communauté urbaine inscrira son action sur les trois leviers qu’elle a structurés depuis quelques années : la prévention, la collecte et le traitement.
Dans ce contexte d’évolution, le territoire doit s’organiser sur lui-même mais aussi avec d’autres pour mettre en œuvre une politique de gestion des déchets performante, tant sur le plan environnemental que sur le plan économique.
6 actions:
- Améliorer l’efficience de la collecte des déchets en développant les points de proximité, dont la collecte sera reprise en régie.
- S’engager sur la baisse de production des déchets dans le cadre d’un Programme local de prévention des déchets ménagers et assimilés (PLPDMA).
- Créer une recyclerie communautaire en travaillant avec les acteurs locaux du réemploi et de l’insertion.
- Identifier et mettre en œuvre les solutions de collecte et de valorisation des biodéchets.
- Poursuivre la mise aux normes des déchetteries communautaires.
- Mettre en place de nouvelles modalités de traitement des déchets, dans une démarche de coopération territoriale avec les acteurs publics du secteur dans le département.